L’histoire du baba au rhum : un dessert italien qui vient de France ?

Le baba au rhum… Quand on parle de desserts napolitains, impossible de ne pas évoquer cette merveille qui fait fondre le cœur de tous les gourmands.

À La Tour de Pise, on connaît bien la passion des Napolitains pour ce gâteau généreux et parfumé.

Aujourd’hui, laissez-nous vous raconter l’histoire de ce dessert qui, croyez-le ou non, a traversé toute l’Europe avant de conquérir Naples… et de devenir l’un des symboles de la dolce vita italienne !

Une histoire qui commence… en France !

Vous allez probablement être surpris, mais notre cher baba n’est pas né sous le soleil napolitain !

C’est en Lorraine, au XVIIIe siècle, que tout a commencé. Le roi Stanislas Leszczynski trouvait son kouglof trop sec et a eu l’idée géniale de l’arroser de vin de Malaga et de rhum.

Il l’a baptisé “Ali Baba” en hommage aux Mille et Une Nuits. Mais vous savez comment sont les Italiens : quand ils adoptent quelque chose, ils le font avec tant de passion que ça devient plus italien que l’Italie elle-même !

Naples tombe amoureuse du baba

Au XIXe siècle, le baba arrive à Naples et c’est le coup de foudre immédiat.

Les pâtissiers napolitains se sont emparés de cette recette française et l’ont transformée en chef-d’œuvre.

Dans les ruelles de Naples, vous ne pouvez pas faire trois pas sans tomber sur une pasticceria qui expose fièrement ses babas dorés et brillants.

Pour les Napolitains, le baba n’est pas qu’un simple dessert : c’est un art de vivre. On le déguste en famille le dimanche, on l’offre lors des grandes occasions, on en parle avec des étoiles dans les yeux.

Le secret d’un baba qui fait rêver

Vous voulez savoir ce qui rend un baba vraiment exceptionnel ?

Chez nous, à La Tour de Pise, on respecte la tradition napolitaine à la lettre. D’abord, la pâte : elle doit être travaillée avec amour, comme une brioche, légère et aérienne. On utilise de la farine de qualité, des œufs frais, du bon beurre et de la levure. Mais attention, il faut de la patience ! La pâte doit lever tranquillement, prendre son temps. En cuisine, comme dans la vie, on ne brusque pas les bonnes choses.

Ensuite vient le moment magique du sirop : c’est là que tout se joue. Un bon rhum, du sucre, parfois une touche d’agrumes pour la fraîcheur. Le baba doit boire ce sirop comme une éponge, se gorger de ces saveurs jusqu’à devenir parfaitement moelleux, presque fondant.

Trop sec ? C’est raté. Trop imbibé ? Il s’effondre. Il faut ce juste équilibre que seule l’expérience permet d’atteindre.

La touche napolitaine qui change tout

Mais savez-vous ce qui distingue vraiment le baba napolitain des autres ? C’est cette générosité, cette absence totale de retenue…

À Naples, on n’a jamais peur d’en faire trop. Le sirop coule à flots, la crème chantilly vient parfois couronner le tout, et on peut même ajouter des fruits confits ou de la crème pâtissière. Certaines pâtisseries proposent des babas géants à partager en famille : la modération n’est pas de mise. Mais la gourmandise, oui !

Dégustez le vrai goût de Naples à La Tour de Pise

À La Tour de Pise, on est ravis de vous proposer des babas préparés selon la tradition napolitaine.

Nos artisans mettent tout leur cœur et leur savoir-faire dans chaque baba, parce qu’on sait que c’est ça, le vrai goût de l’Italie : de la passion, de la générosité, et cette envie de faire plaisir qui se transmet de génération en génération.

Alors la prochaine fois que vous passez dans l’une de nos boutiques, laissez-vous tenter par ce petit trésor napolitain. Fermez les yeux, prenez une bouchée, et vous vous retrouverez directement sur les bords de la baie de Naples, avec le Vésuve en arrière-plan. C’est ça, la magie du baba !

Rédigé par l’agence Fair | Validé par le gérant Romain BERTHO

Date de publication : 28 novembre 2025